Attirer les bons talents demeure bien sur une préoccupation commune pour 61% des employeurs, qui se montrent prudents, quant à leur capacité à offrir des salaires compétitifs « faisant la différence ». Pour autant, ils ne sont pas prêts à tout pour recruter. En 2024, les entreprises poseront des limites en termes de rémunération et attendront de la part des candidats un réel projet professionnel, le donnant-donnant pourrait plus que jamais être mis en avant.

Moins de personnes sont à l’écoute du marché qu’avant 2020. A l’époque, beaucoup étaient en veille d’opportunités professionnelles, et ouverts à la discussion. Aujourd’hui, nous remarquons un réel manque d’intérêt à l’échange, beaucoup ne jugent pas utile de répondre aux sollicitations, même via un simple SMS. Il est certain que ces personnes sont sur-sollicitées via les réseaux sociaux, mais cette situation devient une réelle difficulté dans les recrutements.   

Les difficultés à recruter peuvent provenir d’une pénurie de talents sur un type de profil, un déficit de compétences et d’expérience, un manque de motivation de la part des candidats, un processus de recrutement long, une rémunération peu attrayante, des conditions de travail difficiles, un manque d’attractivité du poste, un manque de mobilité géographique, la « fantomisation » des candidats.   

Si les candidats sont moins nombreux, plus exigeants, parfois pas suffisamment motivés, les employeurs ont leur part de responsabilité, en n’étant pas assez réactifs par exemple. Un candidat en recherche d’emploi, ne peut se permettre d’attendre plusieurs semaines avant de rencontrer son potentiel employeur, en attendant, il poursuit ses recherches et peut finir par accepter une autre offre. 

Autant de difficultés qui rendent les recrutements plus complexes, et les process plus longs.